| Monsieur je vous suis bien obligé. |
Comment
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| Monsieur, je vous suis obligé du soin que vous avez pris, et je vous promets de me rendre à l'assignation que vous me donnez, dans une heure. |
Comment
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| Non mon frère, ne vous mettez pas en peine, si je fais une faute, je saurai la réparer ; je me charge de tout le soin de notre honneur, je sais à quoi il nous oblige, et cette suspension d'un jour que ma reconnaissance lui demande, ne fera qu'augmenter l'ardeur que j'ai de le satisfaire. |
Comment
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| Obligé de s'immoler. |
Comment
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| Ôtez donc à vos feux, ce qu'ils en font paraître,
Méritez les regards que l'on jette sur eux ;
Et lorsqu'on vous oblige à vous tenir heureux,
Ne vous obstinez point à ne pas vouloir l'être. |
Comment
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| Où le droit vous oblige à ne prétendre rien. |
Comment
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| Oui, je m'y oblige.
Êtes-vous satisfait ? |
Question
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| Par ma foi, il y a plus de quarante ans que je dis de la Prose, sans que j'en susse rien ; et je vous suis le plus obligé du monde, de m'avoir appris cela. |
Comment
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| Qu'il oblige mon Père à des détours si grands, |
Comment
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| Quand je pourrais passer sur quantité d'égards où notre Sexe est obligé, j'ai de la considération pour ma Mère. |
Comment
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| Que je vous suis obligé, Madame, de m'avoir fait souvenir de tarte à la crème. |
Comment
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| Que je vous suis obligé, Monsieur, de lui parler ainsi pour moi ! |
Comment
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| que ne me dites vous que des affaires de la dernière conséquence vous ont obligé à partir sans m'en donner avis, qu'il faut que malgré vous vous demeuriez ici quelque temps, et que je n'ai qu'à m'en retourner d'où je viens, assurée que vous suivez mes pas le plus tôt qu'il vous sera possible, puisque il est très certain que vous brulez de me rejoindre, et qu'éloigné de moi vous souffrez ce que souffre un corps qui est séparé de son âme ; voilà comme il faut vous défendre, et non pas être interdit comme vous êtes. |
Comment
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| quel abominable Maître me vois-je obligé de servir. |
Comment
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| Seigneur Alcantor, je vous suis obligé de l'honneur que vous me faites ; mais je vous déclare que je ne me veux point marier. |
Comment
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| ton Maître t'a-t-il découvert son cœur là-dessus, et t'a t-il dit qu'il eût pour nous quelque froideur qui l'ait obligé à partir ? |
Question
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| tu veux qu'on se lie à demeurer au premier objet qui nous prend, qu'on renonce au monde pour lui, et qu'on n'ait plus d'yeux pour personne ; la belle chose de vouloir se piquer d'un faux honneur, d'être fidèle, de s'ensevelir pour toujours dans une passion, et d'être mort dès sa jeunesse pour toutes les autres beautés qui nous peuvent frapper les yeux ; non non, la constance n'est bonne que pour des ridicules : toutes les belles ont droit de nous charmer, et l'avantage d'être rencontrée la première, ne doit point dérober aux autres les justes prétentions qu'elles ont toutes sur nos cœurs ; pour moi, la beauté me ravit partout où je la trouve, et je cède facilement à cette douce violence où elle nous entraine ; J'ai beau être engagé, l'amour que j'ai pour une belle n'engage point mon âme à faire une injustice aux autres ; Je conserve des yeux pour voir le mérite de toutes, et je rends à chacune les hommages et les tributs où la nature nous oblige ; quoi qu'il en soit je ne puis refuser mon cœur à tout ce que je vois d'aimable, et dès qu'un beau visage me le demande, si j'en avais dix mille, je les donnerais tous : les inclinations naissantes après tout ont des charmes inexplicables, et tout le plaisir de l'amour est dans le changement : on goûte une douceur extrême à réduire, par cent hommages, le cœur d'une jeune beauté, à voir de jour en jour les petits progrès qu'on fait, à combattre par des transports, par des larmes et des soupirs, l'innocente pudeur d'une âme qui a peine à rendre les armes, à forcer pied à pied toutes les petites résistances qu'elle nous oppose, à vaincre les scrupules dont elle se fait un honneur, et à la mener doucement où nous avons envie de la faire venir ; mais lorsqu'on est maître une fois, il n'y a plus rien à dire ni rien à souhaiter, tout le beau de la passion est fini, et nous nous endormons dans la tranquillité d'un tel amour, si quelque objet nouveau ne vient réveiller nos désirs, et présenter à notre cœur les charmes attrayants d'une conquête à faire ; enfin il n'est rien de si doux que de triompher de la résistance d'une belle personne, et j'ai sur ce sujet l'ambition des conquérants qui volent perpétuellement de victoire en victoire, et ne peuvent point se résoudre à borner leurs souhaits ; il n'est rien qui puisse arrêter l'impétuosité de mes désirs, je me sens porté à aimer toute la terre, et comme Alexandre je souhaiterais qu'il y eût d'autres mondes pour y pouvoir étendre mes conquêtes amoureuses. |
Comment
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| Voilà ma fille qui parle. Ô grande Vertu du Remède !Ô admirable Médecin !Que je vous suis obligé, Monsieur, de cette guérison merveilleuse : et que puis-je faire pour vous, après un tel service ? |
Question
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