IV03-4
Item
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Title
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IV03-4
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Description
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//div[@class='sp']
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Est une question
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0
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Est une exclamation
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0
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Is Referenced By
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15368_2_3
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content
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<div id="IV03-4" class="sp">
<p class="speaker">Éraste</p>
<div class="l part-F"><span class="spacer" style="visibility: hidden;">Il vient à nous. </span>Non, non ; ne croyez pas, Madame,</div>
<div class="l">Que je revienne encor vous parler de ma flamme ;</div>
<div class="l">C'en est fait ; je me veux guérir, et connais bien</div>
<div class="l">Ce que de votre cœur a possédé le mien.</div>
<div class="l">Un courroux si constant pour l'ombre d'une offense</div>
<div class="l">M'a trop bien éclairé de votre indifférence,</div>
<div class="l">Et je dois vous montrer que les traits du mépris</div>
<div class="l">Sont sensibles surtout aux généreux esprits.</div>
<div class="l">Je l'avouerai, mes yeux observaient dans les vôtres</div>
<div class="l">Des charmes qu'ils n'ont point trouvés dans tous les autres,</div>
<div class="l">Et le ravissement où j'étais de mes fers</div>
<div class="l">Les aurait préférés à des sceptres offerts :</div>
<div class="l">Oui, mon amour pour vous, sans doute, était extrême,</div>
<div class="l">Je vivais tout en vous ; et, je l'avouerai même,</div>
<div class="l">Peut-être qu'après tout j'aurai, quoiqu'outragé,</div>
<div class="l">Assez de peine encore à m'en voir dégagé :</div>
<div class="l">Possible que, malgré la cure qu'elle essaie,</div>
<div class="l">Mon âme saignera longtemps de cette plaie,</div>
<div class="l">Et qu'affranchi d'un joug qui faisait tout mon bien,</div>
<div class="l">Il faudra se résoudre à n'aimer jamais rien.</div>
<div class="l">Mais, enfin, il n'importe ; et puisque votre haine</div>
<div class="l">Chasse un cœur tant de fois que l'amour vous ramène,</div>
<div class="l">C'est la dernière ici des importunités,</div>
<div class="l">Que vous aurez jamais de mes vœux rebutés.</div>
</div>
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Class |
| Assez de peine encore à m'en voir dégagé : |
Vers
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| C'en est fait ; je me veux guérir, et connais bien |
Vers
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| C'est la dernière ici des importunités, |
Vers
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| Ce que de votre cœur a possédé le mien. |
Vers
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| Chasse un cœur tant de fois que l'amour vous ramène, |
Vers
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| Des charmes qu'ils n'ont point trouvés dans tous les autres, |
Vers
|
| Et je dois vous montrer que les traits du mépris |
Vers
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| Et le ravissement où j'étais de mes fers |
Vers
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| Et qu'affranchi d'un joug qui faisait tout mon bien, |
Vers
|
| Il faudra se résoudre à n'aimer jamais rien. |
Vers
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| Il vient à nous. Non, non ; ne croyez pas, Madame, |
Vers
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| Je l'avouerai, mes yeux observaient dans les vôtres |
Vers
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| Je vivais tout en vous ; et, je l'avouerai même, |
Vers
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| Les aurait préférés à des sceptres offerts : |
Vers
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| M'a trop bien éclairé de votre indifférence, |
Vers
|
| Mais, enfin, il n'importe ; et puisque votre haine |
Vers
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| Mon âme saignera longtemps de cette plaie, |
Vers
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| Oui, mon amour pour vous, sans doute, était extrême, |
Vers
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| Peut-être qu'après tout j'aurai, quoiqu'outragé, |
Vers
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| Possible que, malgré la cure qu'elle essaie, |
Vers
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| Que je revienne encor vous parler de ma flamme ; |
Vers
|
| Que vous aurez jamais de mes vœux rebutés. |
Vers
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| Sont sensibles surtout aux généreux esprits. |
Vers
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| Un courroux si constant pour l'ombre d'une offense |
Vers
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